Sortir du jugement : état des lieux des énergies du moment
- Catherine Hugot
- 7 avr.
- 5 min de lecture
En lien très serré avec le dernier post (cf), voici un sujet dans l'air :
Trouver la partialité positive profonde pour nous même et sortir du-des jugement(s).
Autrement dit, nous sommes en train d'apprendre L'évaluation Personnelle.
Il y a actuellement des énergies de bilan qui nous poussent à devenir une version plus profonde de nous même. Attention, ces énergies peuvent chambouler !
Il s'agit de savoir faire un bilan ce ce que nous avons réussi avec nos propres critères d'âme, d'Etre et non en convoquant des juges familiaux. Il s'agit aussi de ne pas confondre le bilan global avec ce qui nous reste encore à travailler, pour ne pas générer de l'émotionnel négatif.
Nous avons besoin de ces énergies pour repartir : faire un bilan positif /négatif sans se mettre en mode procès et punition pour nos mauvaises notes !
Ces énergies nous aident à faire le point, à éliminer nos censeurs familiaux, et à nous connecter encore plus profondément avec qui nous sommes.
Je partage quelques clés pour ne pas tomber dans certains écueils que j'ai vu chez des clients et faciliter ce « bilan » !

I Les juges et les censeurs familiaux
Nous avons tous tendance à convoquer- inconsciemment bien sur -l'ancestral et notamment des énergies patriarcales qui vont nous juger, et pas du tout nous aider à faire un Bilan Personnel, car ils évaluent avec leurs critères à eux, totalement dépassés et surtout absolument pas personnels.
Il existe chez certains une recherche inconsciente du censeur.
C'est l'ancien nom du proviseur adjoint, selon le Larousse : Personne qui critique les actions ou les œuvres des autres.
Cette énergie n'a qu'un seul but, celui de nous démonter. Parfois le simple fait de nous être autorisé à aller sur nos valeurs, défis et buts personnels provoque de la culpabilité et nous allons donc chercher la punition.
Les ancêtres : c'est l'ancienne validation patriarcale, qu'on peut tous lâcher maintenant. Mais il reste la peur d'y aller seul (sans papa qui valide et qui reste responsable de nos erreurs), la peur de faire des erreurs et d'en porter la responsabilité. La clé est de remettre l'erreur au niveau de l’apprentissage et non de la faute.
Grandir, c'est valider nos propres réussites et aussi apprendre de nos échecs sans culpabilité.
Chez certains il est plus facile de se sentir coupable (=j'ai mal fait) que ignorant (il me reste encore à apprendre).
II L'Autre (ou les critères sociaux) comme boussole
Il convient d'éviter de se valider en allant chercher un avis extérieur.
Accepter que nos propres défis ne sont pas ceux des autres et que seul nous même pouvons nous auto évaluer.
Les critères sociaux de référence sont de plus en plus « mouvants », on ne peut plus s'appuyer dessus : par exemple, se sentir fier de soi, en sécurité, heureux parce qu'on a une certaine somme sur son compte en banque. Ça ne marche plus, si on est pas sur nos propres critères de sécurité, par exemple, même un million d'euros en banque ne réussira pas à nous rendre confiants, heureux et en bonne santé.
II s'agit aussi de ne pas confondre : voir qu'il nous reste des points à travailler ne veut pas dire que le bilan est négatif. Savoir s'évaluer c'est d'abord savoir apprécier nos avancées mais aussi connecter les endroits ou il y a encore du travail. Et ne pas confondre les deux !
III Les failles : la où on se plante systématiquement.
Par exemple : une faille d'amour va systématiquement attirer le manque d'amour. Tant que ce n'est pas travaillé, on y tombe. Et on y tombe parce que c'est à travailler.
Souvent la faille d'amour a été générée au moment de l'enfance, parce qu'un parent n'a pas réussi à nous donner tout l'amour dont on avait besoin. Ça va poser une recherche constante d'amour, mais qui justement va être projetée sur des personnes qui elles-même ne pourront pas donner ce qu'elles n'ont pas. En effet, nous recherchons d'abord la familiarité, et là où on pourrait connecter de l'amour, si ce n'est pas familier, on ne saura pas y aller.
Il faut d'abord repérer (conscientiser) et réparer la faille, sinon on ne pourra pas aller chercher dans des endroits différents des endroits familiers où l'on s'obstine à chercher. Et on cherche l'amour chez des personnes qui souvent ont la même faille en miroir.
Quels sont les symptômes d'une faille ?
Le déni : on veut pas regarder parce que la blessure est trop intense et donc on tombe dedans.
C'est plus compliqué de faire son évaluation personnelle quand on a des failles. Il s'agira plutôt de la traiter en thérapie. Car par définition, la faille, on ne la voit pas, on cherche inconsciemment et sans répits de quoi la boucher, sans résultat.
Autre écueil : arriver à se rassurer soi même et non par la recherche de soutien.
L'auto évaluation va aider à trouver les appuis extérieurs dont on a besoin, savoir s’appuyer sur soi et savoir s'appuyer sur l'autre.
Mais attention, il s'agit d'appui et non de soutien. L'appui c'est donner ce qu'on peut donner, sait donner, nos vraies capacités, ce que l'on est. Le soutien c'est devenir une béquille, porter l'autre, sans se respecter.
IV Autre méandre : attendre le jugement divin
Dieu, la source, l'Univers, ne nous jugera pas, et c'est ça le problème. Le jugement est seulement humain.
Au niveau spirituel, tout est expérience et apprentissage et il n'y a pas de jugement.
Le défi actuel est d'apprendre à renvoyer l'évaluation à quelque chose de très personnel et de sortir du patriarcat, même au niveau spirituel . Reprendre notre pouvoir personnel et notre entière responsabilité.
Dieu, l'univers va me dire quoi faire, me guider. Non ! Nous devons accepter de suivre nos envies tout en faisant preuve de bon sens, en restant en contact avec le réel, accepter de faire des choix, d'en faire l'expérience et de réajuster.
-Savoir mettre en avant ses qualités personnelles, intrinsèques et non vouloir tout déléguer à autrui ou bien tout prendre en charge.
-Savoir qui l'on est profondément pour exceller dans qui nous sommes, nos qualités profondes et non pas apprendre à faire ou être qui l'on n'est pas, pour satisfaire une demande posée par autrui ou la société.
Derrière cette évaluation personnelle, nous cherchons à savoir qui l'on est, quelles sont nos envies profondes et les mettre en moteur. Nous devons éviter de nous juger en fonction de critères qui n'ont rien à voir avec nous (ex ; j'ai raté ma vie parce que je ne suis pas devenue avocat comme papa) et savoir juger et apprécier ce que l'on sait faire (par exemple : je sais instantanément comment placer tel meuble dans une pièce pour que les gens se sentent bien. Puis je tirer profit de cette qualité dans ma vie?)
Les énergies actuelles de bilan servent à pouvoir repartir de plus belle, de mettre de l’énergie dans nos projets en ayant une idée plus claire de ce qui reste à améliorer et surtout en pouvant se féliciter de nos avancées, même si elles sont très personnelles et paraissent, à tord, dérisoires.

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